Saint-Maurice-des-Lions

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Saint-Maurice-des-Lions
Saint-Maurice-des-Lions
Saint-Maurice depuis la route de Lésignac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
David Chevalier
2020-2026
Code postal 16500
Code commune 16337
Démographie
Gentilé Saint-Mauriçois
Population
municipale
895 hab. (2021 en augmentation de 1,02 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 57″ nord, 0° 42′ 10″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 245 m
Superficie 50,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Confolens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charente-Vienne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saint-maurice-des-lions.fr

Saint-Maurice-des-Lions (Sent-Maurzis en limousin, dialecte occitan) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont les Saint-Mauriçois et les Saint-Mauriçoises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Traversée de Saint-Maurice via la D 948.

Saint-Maurice-des-Lions est une commune de la Charente limousine située sur la rive droite de la Vienne, à 6 km au sud-est de Confolens et 55 km au nord-est d'Angoulême. Avec une superficie de plus de 50 km2, c'est la commune du département de la Charente la plus étendue.

Le bourg de Saint-Maurice est aussi à 10 km au nord de Chabanais, 13 km au nord-est de Roumazières-Loubert, 18 km au nord-ouest de Saint-Junien et 46 km à l'ouest de Limoges[2].

La route principale traversant la commune et le bourg est la D 948, route de Limoges à Niort entre Étagnac et Confolens. La D 166, de Lesterps à Roumazières traverse aussi la commune et le bourg du nord-est au sud-ouest; elle franchit la Vienne par le pont de Manot. La D 51, route de Confolens à Saulgond, traverse le nord-est de la commune. La D 167 va au nord en direction d'Esse[3].

La gare la plus proche est celle de Chabanais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Maison restaurée à Lésignac.

Le village de Lésignac (ou Lézignac) est assez important, et il est situé en limite orientale de la commune. Celle-ci, assez étendue, compte d'autres hameaux : la Plagne, le Chambon avec sa tuilerie, Rue, Gamory, la Brouterie, Lesterie, Chez Fourot, Mazouin, le Cluzeau, Chez Pougeard, Sellas, etc. ainsi que de nombreuses métairies[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Maurice-des-Lions
Confolens Esse Lesterps
Ansac-sur-Vienne Saint-Maurice-des-Lions Saulgond
Manot Chirac Chabrac

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Comme toute cette partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne.

Le sous-sol de la commune de Saint-Maurice est composé de granit, diorite et gneiss[4],[5],[6], [7].

La commune occupe un vaste plateau ondulé d'une altitude moyenne de 200 m, qui descend vers la vallée de la Vienne qui borde la commune à l'ouest. Les altitudes s'étagent entre 132 m, dans la vallée de la Vienne en limite nord-ouest, et 245 m, en limite orientale. Le bourg est à environ 190 m d'altitude[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la région hydrographique de « la Loire de la Vienne (c) à la Maine (nc) », une partie du Bassin de la Loire, au sein du Bassin Loire-Bretagne[8]. Elle est drainée par la Vienne, le Goire, la Malicherie, la Font, le Chambon, le Cluzeau, le Mas et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 51 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Le bourg domine la rive du Goire, affluent de la Vienne à Confolens, et le ruisseau de Biais qui grossit le Goire en aval de Saint-Maurice. Le Goire traverse la commune du sud-est au nord-ouest et passe aussi au pied de Lésignac. D'autres petits affluents traversent ou bordent la commune, comme ceux du Cluzeau, de la Malicherie, du Chambon, de la Font. La Vienne borde la commune à l'ouest, et les ruisseaux parfois à sec de Rue, de chez Boutant et de la Brouterie s'y jettent. La commune compte aussi de nombreux petits étangs et retenues[3].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vienne ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin du bassin de la Vienne, d'une superficie de 7 060 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Vienne[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Loire-Bretagne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est océanique dégradé. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Maurice-des-Lions est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Confolens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,4 %), terres arables (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), forêts (6,7 %), zones urbanisées (0,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Maurice-des-Lions est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne, le Goire et la Malicherie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995 et 1999[20],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Maurice-des-Lions.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 17,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 578 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 71 sont en aléa moyen ou fort, soit 12 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et Vassivière, des ouvrages de classes A[Note 4]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Maurice-des-Lions est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom est attesté par la forme ancienne Sanctus Mauritius au Moyen Âge[27].

Maurice, chef de la légion thébaine, fut martyrisé à Agaune (Saint-Maurice, en Suisse) en 286[28]

Trois lions en granit d'origine gallo-romaine probable ornaient autrefois le bourg de Saint-Maurice[29],[30] et note 34 (VERIFIER), et ont donné une partie de son nom à la commune.

Aujourd'hui il n'en reste plus qu'un au pied de la croix en granit sur la place du Terrier, place centrale du bourg. Il est très usé par les intempéries et les enfants qui le chevauchaient. La tradition locale veut que les deux autres aient été volés par les habitants de Limoges après une violente bagarre. L'hypothèse semble plausible car les deux lions ornant l'église Saint-Michel-des-Lions à Limoges ressemblent fort à celui de Saint-Maurice[31].

Pendant la Révolution, Saint-Maurice-des-Lions s'est appelée provisoirement La Côte[32].

Dialecte[modifier | modifier le code]

La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[33]. Elle se nomme Sent-Maurzis en occitan[34].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le lion sur la place du Terrier.

Au Moyen Âge, Saint-Maurice était sur un itinéraire transversal d'un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se dirigeait du Limousin vers Angoulême par Manot pour bifurquer vers Saintes (reliques de saint Eutrope), Blanzac (vers Blaye) ou Aubeterre (vers Sainte-Foy-la-Grande)[35].

Sous l'Ancien Régime, ces trois paroisses dépendaient du comté de Confolens, mais aucune d'elles n'était le siège d'une juridiction.

Les fiefs étaient nombreux et peu importants. Les principales familles étaient la famille de Barbarin, qui possédait les fiefs du Pontheil et de la Touderie, la famille d'Assier des Brosses, la famille de Rouziers et les familles La Cour de Rocquart, du Pin et de La Sudrie. La paroisse de Lézignac-sur-Goire était un prieuré-cure qui dépendait de l'abbaye de Lesterps. L'église a été démolie et il n'en reste plus qu'une pierre tombale du XIIIe siècle.

Jean-François d'Assier, plus connu sous le nom du chevalier d'Assier, possédait le fief des Brosses, à Saint-Maurice, mais aussi Tourteron, dans la paroisse de Saint-Simeux.

La famille de Rouziers était d'abord établie dans la paroisse de Lézignac, puis elle acquit en 1618 le domaine de Rhus, qu'elle possédait encore au début du XXe siècle. L'un de ses membres, François de Rouziers, fut nommé gouverneur de Brigueuil en 1573 par le comte de Lude, gouverneur du Poitou.

Au centre du bourg, une ancienne chapelle doit dater du XVIIe siècle. Il y avait autrefois une étoffe en tapisserie, qui a disparu.

La commune a été formée après la Révolution par les trois paroisses de Saint-Maurice, la plus importante, Lézignac-sur-Goire, et Le Chambon, paroisse qui a été partagée avec la commune de Chirac. Elle devient la plus vaste commune du département.

Au début du XXe siècle, l'industrie était encore représentée par quelques moulins dont le plus important était celui des Brosses, et quelques carrières de granit[29].

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Au début, le Chambon était une partie de la paroisse de Chirac. D'origine templière, l'ancienne maison du Temple du Chambon a été érigée en paroisse particulière vers la fin du XIIIe siècle. Elle dépendait en premier lieu de la commanderie du Petit-Madieu, puis après la dévolution des biens de l'ordre du Temple de celle du Grand-Madieu.

Administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1796 Jean-Joseph Barbier    
1798 1798 François Barbier   Président de l’administration municipale
1800 1807 Jean-Baptiste Blauchou    
1807 1812 Joseph Dassier Desbrosses    
1812 1838 Martial Clément Delasuderie   Mandat peut-être terminé en 1841
1841 1848 Pierre Authier    
1848 1852 Philippe Debonnegeux    
1852 1862 Pierre Authier    
1862 1865 Auguste de Rousiers   Décès en cours de mandat
1865 1867 Joseph Audonnet   Adjoint faisant office de maire
1867 1875 Antoine Périgord de Villechenon    
1875 1876 Raymond Wayne    
1876 1881 Louis de Landrevie    
1881 1888 Raymond Wayne    
1888 1903 Paul de Rousiers    
1903 1919 Hyppolite Périgord de Villechenon    
1919 1923 Guillaume Pérucaud    
1923 1937 Marcelin Desbordes    
1937 1941 Joseph Clapeau    
1941 1944 Jean-Etienne Morand   Président de la délégation spéciale
1944 1945 Max Morand   Président de la délégation spéciale
1945 1946 Marcel Gauthier   Président de la délégation spéciale/municipale
1946 1946 Marie Tinguaud   Officier de l’état civil par délégation du préfet
1946 1953 Martial Chapelle    
1953 1967 Marcelin Boutant    
1967 1985 Henri Courty   Décès en cours de mandat
1985 1986 Jean Beaulieu PCF Adjoint faisant office de maire
1986 1995 Jean Beaulieu PCF  
juin 1995 mars 2001 Arlette Rocher Apparentée PCF Institutrice
mars 2001 mai 2020 Denis Delage PCF Technicien supérieur
mai 2020 En cours David Chevalier DVG Technicien supérieur

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 895 habitants[Note 5], en augmentation de 1,02 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 8501 8211 7211 7051 7351 7831 8901 9041 896
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 8501 8001 7441 8231 8161 8931 9801 9031 895
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 8391 8041 5621 5591 4361 5011 4431 2741 181
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
1 1181 0119331 017932949952952886
2020 2021 - - - - - - -
899895-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 425 hommes pour 465 femmes, soit un taux de 52,25 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
0,6 
7,9 
75-89 ans
9,1 
25,4 
60-74 ans
23,6 
24,2 
45-59 ans
26,0 
15,6 
30-44 ans
14,5 
12,4 
15-29 ans
11,7 
13,8 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Remarques[modifier | modifier le code]

Saint-Maurice-des-Lions a absorbé Lésignac avant 1801[38].

Économie[modifier | modifier le code]

Industrie[modifier | modifier le code]

Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de tuiles. C'est la tuilerie située au Chambon, construite en 1945 à la place d'une ancienne tuilerie non mécanisée[42].

Commerces[modifier | modifier le code]

Depuis les années 1950, la commune tend à se vider progressivement de ses commerces et artisans. En comparaison, il y avait 2 bouchers et boulangeries, 3 bars, 4 épiceries au début des années 1970, pour aujourd’hui une unique boulangerie[43] ainsi qu’un nouveau bar « Le Mas des deux Lions », qui a ouvert en 2019.

Les activités locales diminuent fortement au profit d'une zone pavillonnaire croissante, qui étend pourtant la superficie du bourg.

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La mairie-école.

L'école publique fait partie de la mairie-école qui fut construite en 1934[44].

L'école est un RPI entre Chabrac et Saint-Maurice. Chabrac accueille l'école maternelle, et Saint-Maurice l'école élémentaire, avec trois classes. Le secteur du collège est Confolens[45].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église paroissiale Saint-Maurice date initialement de la fin du XIIe siècle. Elle possède une coupole barlongue sur trompes à la croisée, nef voûtée d'un berceau brisé, collatéraux voûtés d'arêtes, portail à chapiteaux sculptés. Elle est classée monument historique depuis 1909[46].
  • Un lion de granit trône sur la place centrale. Très usé par les années, il est un symbole de la commune[29]. D'époque gallo-romaine, ayant probablement appartenu à une villa, c'est le dernier qui subsiste des trois statues qui ont donné leur nom à la commune[47].
La chapelle du Rhus à Lésignac.
  • Château du Rhus à Lésignac, avec sa chapelle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • François Pougeard du Limbert ou Dulimbert (1753-1837), fils de Jean-Baptiste Pougeard, sieur du Limbert, sénéchal de la ville et comté de Confolens, et de Marie-Radegonde Babaud de Frégeville. Il fut inhumé au cimetière de Saint-Maurice-des-Lions, où sa tombe est toujours visible.
  • Jean-François Blanchon (1763-1830), député de la Charente à la Convention nationale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Maurice-des-Lions » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Confolens », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Oradour-sur-Glane », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. « Carte et liste des communes du Bassin Loire-Bretagne », sur agence.eau-loire-bretagne.frr, (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Saint-Maurice-des-Lions », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  10. « SAGE Vienne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Loire-Bretagne 2022-2027 », sur sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Maurice-des-Lions », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Maurice-des-Lions », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  24. Article R214-112 du code de l’environnement
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  26. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
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  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 617.
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  31. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne), p. 56
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  33. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
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  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  47. Voir Toponymie

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dujardin V., Moinot É., Ourry Y. (2007) - Le Confolentais, entre Poitou, Charente et Limousin, Images du patrimoine, no 243, Geste éditions, 2007.

Liens externes[modifier | modifier le code]